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Les Pères de mes Pères
30 novembre 2015

Honoré Duval (1835-1895) : Portrait généalogique par Christian Martin

 

[moi - mon père - Emma Filiault - Jeanne Duval - Honoré Duval]

 

Les 10 premières années:

1835:

Église de Lotbinière-St-Louis-de-Lotbinière

Honoré est mon arrière arrière grand-père. Il naît le 26 septembre 1835 dans la paroisse de St-Louis de Lotbinière, dans le comté de Lotbinière, au Québec. Il est baptisé le lendemain dans l'église paroissiale. André Poudrier est son parrain alors que Rosalie Leclaire est sa marraine. Il a pour parents Pierre Duval et Marguerite Boisvert. Outre son frère Onésime (1832) et ses soeurs Edesse (1830) et Delphine (1833), quelques demi-frères et demi-soeurs Lemay survivants, que sa mère a mis au monde depuis 1818, sont possiblement présents. Le père de ces demi-soeurs et demi-frères, Louis Lemay, étant décédé en 1827, Marguerite, la mère de Honoré, s'est remariée avec Pierre Duval, en 1829. À la naissance de Honoré, Marguerite a 39 ans, alors que Pierre en a 34. Pierre est alors agriculteur à Lotbinière.

1836:

Honoré a un peu plus d'un an lorsque décède son grand-père paternel, aussi nommé Pierre Duval, tout comme son père, le 29 décembre 1836, à St-Pascal de Kamouraska, à l'âge de 60 ans. Né à St-Jean-Port-Joli en 1776, il s'y est marié et tous ses enfants y sont nés. 

1837:

Le 29 septembre 1837, Honoré voit arrivé un petit frère, Napoléon, qui est baptisé le même jour dans l'église paroissiale. Il sera le dernier de la famille. Malheureusement, le petit meurt le 4 janvier suivant, faisant de Honoré le cadet de la famille.

1838:

Quelques jours plus tard, soit le 10 janvier 1838, c'est au tour d'Étienne Boisvert, le grand-père maternel de Honoré, de s'éteindre à Lotbinière, à l'âge de 67 ans. Né et baptisé à Ste-Croix en octobre 1770, il a marié Marie Louise Lemay à Lotbinière, le 29 juillet 1793. Tous ses enfants ont été baptisés à Ste-Croix. Etienne est veuf depuis le 11 juillet 1834.

Honoré n'a que 2 ans lorsque sa demi-soeur, Claire Lemay, épouse Narcisse Hamel, à Lotbinière, le 7 août suivant. Narcisse est le fils de feu Antoine Hamel. Quant à sa mère, Angélique, elle est toujours vivante au moment du mariage et habite également la paroisse de St-Louis de Lotbinière. Claire a alors 20 ans.

 

De 10 à 20 ans:

S'écoulent une dizaine d'années, pendant lesquelles je n'ai découvert rien de marquant dans la vie de Honoré. Il a sans doute grandi et a appris à travailler sur la ferme avec son père.

1848:

Honoré a 12 ans lorsque décède sa grand-mère paternelle, Clothilde Vaillancourt, à St-Jean-Port-Joli, le 11 janvier 1848. Elle a 65 ans. Née le 4 avril 1782, mère d'au moins 12 enfants, elle semble avoir passé sa vie à St-Jean-Port-Joli. Son fils Joseph, l'oncle de Honoré, est témoin à ses funérailles.

La même année, mais le 19 juin, Ubald Lemay, demi-frère de Honoré, épouse Desanges Boisvert à Ste-Croix. Elle est la fille de feu Venant Boisvert et de Luce Jacques, de Ste-Croix. Ubald a alors 24 ans. Je perds sa trace par la suite. Il existe un Louis Lemay et une Desanges Boisvert qui s'installent dans le canton de Warwick, comté d'Arthabaska... Ce Louis se changeant en Noël Lemay à partir de 1858... Il s'agit d'une possibilité, sachant qu'Ubald fut baptisé Noël Ubald, mais sans plus.

Ste-Croix-de-Lotbinière

1849:

Delphine, la soeur de Honoré, décède le 29 mars 1849. Elle n'a que 15 ans. L'acte de sépulture ne mentionne aucune cause à la mort. On l'enterre dans le cimetière de Ste-Croix.

1851:

Lors du recensement de 1851, la famille habite le sous-district de Ste-Croix. Pierre, le père, se dit un cultivateur de 50 ans et être né à St-Jean-Port-Joli. Marguerite, la maman, dit avoir 56 ans et être née à Ste-Croix de Lotbinière. Avec eux vivent leurs deux fils: Onésime, journalier, 20 ans; et Honoré, journalier, 16 ans; ainsi que leur fille Edesse, 21 ans. Tous trois nés à Lotbinière. Il semble y avoir également le petit Napoléon Thibault, 4 ans, avec eux. Peut-être un petit voisin que garde Edesse? Parmi les voisins, justement, on trouve des Thibault, des Auger, des Lemay, des Hamel.

1854:

Honoré a 18 ans lorsque sa grande soeur Edesse, qui se fera éventuellement appeler Hélène, épouse Casimir Demers dans l'église de Ste-Croix, le premier mai 1854. Elle a 23 ans. Casimir est le fils de Guillaume Demers et de Marie Sévigny, de Ste-Croix. Ils auront ensemble au moins sept enfants.

 

De 20 à 30 ans:

1855:

Claire Lemay, la demi-soeur de Honoré, s'éteint à Lotbinière le 27 décembre 1855, à l'âge de 37 ans. Épouse de Narcisse Hamel, elle laisse derrière elle 10 enfants dont l'aînée a 16 ans et le cadet un an seulement.

1857:

Le 29 septembre 1857, Honoré épouse Marcelline Charest, à Ste-Croix de Lotbinière. La mariée a 19 ans au moment de son mariage, alors que Honoré en a 22. Elle est la fille de Hilaire Charest et de Marcelline Lemay. L'aînée de la famille, née le 22 octobre 1837 à Lotbinière.

1858:

Leur premier enfant, un fils, baptisé Joseph Honoré, mais qu'on appellera simplement Joseph, naît le 30 décembre 1858. Le lendemain, on lui choisit pour parrain son grand-père paternel, Pierre Duval, et pour marraine, Louise Lemay.

1860:

J'en ignore la raison, puisqu'ils sont tous deux très jeunes, mais le 3 mars 1860, Honoré et Marcelline dictent leur testament au notaire Louis Lemay, de Ste-Croix. Honoré lègue tout à Marcelline et vice versa. Honoré est alors un cultivateur de Ste-Croix, sein de corps, d'esprit, de mémoire et de jugement. Marcelline est aussi en parfaite santé.

Ste-Croix-de-Lotbinière-seigneurie avec moulins

Le premier novembre suivant, leur fille Élise vient au monde. Baptisée à Ste-Croix, elle a pour parrain Julien Lemay, et pour marraine Cordélia Bergeron.

1861:

On s'aperçoit, lors du recensement de 1861, que la petite famille de Honoré habite avec les parents de celui-ci, dans le district de Ste-Croix de Lotbinière. La maisonnée se compose donc ainsi: Pierre, le chef de famille, dit être un cultivateur de 60 ans. Marguerite, sa femme, dit en avoir 65. Leur fils et frère de Honoré, Onésime, célibataire, a 30 ans. Puis vient Honoré (25 ans), son épouse, Marcelline Charest (23 ans), et leurs deux enfants: Joseph (2 ans) et Marie - baptisée Élise - (2 mois). Ils ont pour voisins la famille de Louis Boisvert, un forgeron, et celle d'Éric Marchand, un meunier.

Le 9 octobre de la même année, un deuxième garçon, Thomas, s'ajoute à la famille de Marcelline et Honoré. Il est baptisé le lendemain dans l'église de Ste-Croix avec Thomas Charest pour parrain, un oncle maternel, et Gracieuse Frenette pour marraine.

Le 22 octobre suivant, avec Louis Leclerc, Honoré et son frère Onésime se présentent devant le notaire Louis Lemay de Ste-Croix. C'est que M. Leclerc, cultivateur de Lotbinière, fait don aux deux frères, cultivateurs de Ste-Croix, d'un lopin de terre de 2 arpents de front sur 12 de profondeur, situé dans la concession Grand St-Charles, dans la paroisse de Lotbinière, borné au Nord du chemin de front de la concession; au Sud, au bout des 12 arpents, au Nord-Est à Léandre Bernier et au Sud-Ouest à Léon Bélanger. Aucune bâtisse n'y est construite.

Ce lopin fait partie d'une terre de 2 arpents de front sur environ 38 de profondeur située dans ladite concession Grand St-Charles.

En échange, les frères Duval devront faire entretenir à leurs frais le chemin de front "sur toute la largeur du front", et de défrayer les coûts de toutes les servitudes qui pourraient un jour s'y rattacher: chemins secondaires; fossés, etc.

Pour s'assurer que le travail sera fait, Leclerc hypothèque le lopin.

Pour mieux assurer l'exécution des charges, les frères Duval hypothèquent un morceau de terre d'environ 2 arpents et quart de front sur 8 de profondeur, situé plus ou moins au premier rang de la paroisse de Ste-Croix. Il est borné en partie par  le chemin de la Reine, en partie au pied de la côte du fleuve St-Laurent, joignant au Nord-Est à Damase Doré, et de l'autre côté, au Sud-Ouest, en partie à la petite route qui mène au Fleuve et en partie à Louis Boisvert. Ils hypothèquent également la maison d'Onésime et le hangar qui y sont construits. Exclus: "deux emplacements", dont l'un appartient à Louis Boisvert et l'autre à Honoré.

Par surcroit, Honoré a hypothéqué un terrain de forme triangulaire d'environ un demi arpent, dans le premier rang de Ste-Croix, borné au Nord à la petite route menant au fleuve; au Sud au chemin de la Reine du premier rang, d'un côté au sommet de la côte du fleuve; de l'autre, à un "petit cénellier" qui est auprès du chemin. Les bâtisses sont également hypothéquées.

1865:

Le 5 janvier 1865, une petite fille vient s'ajouter à la famille de Honoré: Octavie. Baptisée le lendemain à Ste-Croix, elle a pour parrain Onésime Duval, le frère de Honoré, et Délima Charest pour marraine, une soeur de Marcelline. Malheureusement, l'enfant ne vivra que quelques mois pour s'éteindre le 28 septembre suivant.

 

De 30 à 40 ans:

Honoré se retrouve devant le notaire Lemay le 21 décembre 1865, afin de prendre une obligation envers Adèle Audet dite Lapointe, la veuve de Louis Gaumond, marchande, qui lui a livré des marchandises que Honoré n'a pas les moyens de payer. La somme monte à 50$ sur laquelle pèsera un intérêt de 7% annuel jusqu'à remboursement total. Honoré hypothèque donc un lopin de 1 arpent et demi de front sur 4 de profondeur par le côté Nord-Est et 1 arpent par le côté Sud-Ouest, situé au premier rang de Ste-croix. Il est borné au Nord et au Sud-Ouest à la côte dite de la veuve Alexandre Boisvert, au Sud au chemin de front du premier rang, et au Nord-Est à François Doré.

St-Edouard-de-Lotbinière-vue aérienne

Il hypothèque aussi la moitié indivisée d'un morceau de terre de 2 arpents de front par 12 de profondeur, situé en la paroisse St-Edouard, rang St-Charles. Il est borné au Nord au chemin de front, au Sud à Louis Leclerc, au Nord-Est à Léandre Bernier et au Sud-Ouest à François Xavier Hardy.

1866:

Le 5 mai 1866, une autre petite fille, que l'on nomme aussi Octavie, s'ajoute à la famille de Honoré. André Charest, oncle maternel, son parrain, et Louise Martel, sa marraine, retrouvent l'enfant le lendemain, à l'église de Ste-Croix, pour son baptême.

Le 29 juillet suivant, Honoré, Marcelline et Onésime se présentent chez Adèle Audet dit Lapointe, veuve Gaumond, à Ste-Croix. Honoré et Onésime sont des cultivateurs de l'endroit. Ils y rencontrent le notaire Louis Lemay ainsi que Fabien Auger, menuisier de Ste-Croix, à qui ils vendent un lopin de terre contenant 2 arpents de front sur 12 arpents de profondeur, situé dans la concession Sud du Grand St-Charles, dans la paroisse de St-Edouard de Lotbinière, borné au Nord au chemin de front de la concession, au Sud à Louis Leclerc, au Nord-Est à Léandre Bernier,  au Sud-Ouest à Léon Bélanger.

Il s'agit du terrain que Louis Leclair leur a donné, en 1861, et pour lequel les deux frères devaient entretenir le chemin, les fossés, etc. Ces charges passent à Auger. Pour s'assurer que Auger s'acquittent de ces charges, ils prennent une hypothèque spéciale sur le terrain à concurrence de la somme desdites charges.

La vente se fait pour 20$, payables au 29 septembre suivant. Onésime consent à ce que 15$ aillent directement à Adèle Audet dite Lapointe, pour rembourser en partie la somme que doit à celle-ci Honoré. Ce faisant, elle abroge l'hypothèque qu'elle détient sur le terrain en vente, se contentant de celle qu'elle détient sur le reste des immeubles appartenant à Honoré et son épouse.

Onésime prend une hypothèque sur la totalité du terrain pour s'assurer que l'acheteur lui remettra bien le 5$ de la vente qu'il lui devra au 29 septembre. Par ailleurs, Honoré et son épouse devront lui rembourser le 5$ qu'ils lui doivent sur le prix de la vente, ceux-ci recevant 15$ alors que Onésime n'en a que 5.

Pour s'assurer encore davantage que les charges sur le terrain vendu seront rencontrées, Auger prend une hypothèque, en faveur des Duval, sur un terrain du 2e rang de Ste-Croix, d'un arpent et quart de front sur un quart d'arpent de profondeur, dans la concession nommée Ste-Angèle. Il est borné au Nord aux terres du premier rang, au Sud au chemin du 2e rang, au Nord-Est à Isaïe Hamel, au Sud-Ouest à Nérée Auger.

Marcelline, pour sa part, renonce à tous ses droits sur le terrain vendu.

1867:

acte de sépulture pour Pierre Duval (Marguerite Boisvert)

Le 17 août 1867, à Ste-Croix, s'éteint le père de Honoré, Pierre Duval, à l'âge de 66 ans. Né et baptisé le 31 juillet 1801 à St-Jean-Port-Joli, il a épousé Marguerite Boisvert, veuve de Louis Lemay, à Lotbinière, à l'âge de 28 ans, où ses enfants on été baptisés, bien que les recensements indiquent qu'ils habitaient le sous-district de Ste-Croix. Cultivateur toute sa vie, c'est à Ste-Croix qu'il est inhumé, le 19 août.

Un peu plus d'un mois plus tard, soit le 24 septembre, la famille de Honoré accueille un autre enfant, Ernest, dont le parrain est Ferdinand Hamel et la marraine Pulchérie Charest, une tante maternelle.

1869:

Le 26 avril 1869, c'est au tour de la petite Elisa de venir accroître la famille. Onésime Demers et Mérilice Roy sont ses parrain et marraine.

Le premier juillet suivant, Honoré et Marcelline vendent un terrain à Égésippe Charest, le jeune frère de Marcelline, alors employé dans les chantiers du Haut-Canada, "maintenant la Province d'Ontario".

Ce petit lopin est dans le premier rang de Ste-Croix, au Nord du chemin du premier rang. Il fait environ trois quarts d'arpent par le côté Sud, sur environ un demi arpent de profondeur par le côté Sud-Ouest, et se termine en pointe par le côté Nord, formant un triangle. Il est borné au Sud par le chemin du premier rang, au Sud-Ouest par les vendeurs, au Nord Nord-Est par le sommet le plus haut de la côte du fleuve St-Laurent.

Ce lopin fait partie de la seigneurie de Ste-Croix et est chargé de cens, de rentes et autres droits seigneuriaux, que l'acheteur acquittera à l'avenir, avec deux années d'arrièrages, à compter d'aujourd'hui.

Cette vente est faite pour la somme de 50$, que les Duval disent avoir reçue. D'où quittance à Égésippe.

Il est entendu que ledit terrain sera toujours chargé de l'entretien du chemin qui passe devant - soit le chemin du premier rang -, sur la largeur dudit terrain - environ trois quarts d'arpent, à l'entière décharge des vendeurs et du voisin qui possède le terrain en face (côté Sud du chemin).  Pour que tout soit clair à ce sujet, Égésippe établit une servitude perpétuelle sur le lopin en ce sens.

L'acte est passé à Ste-Croix, chez Hilaire Charest, père de Marcelline et Égésippe, et beau-père de Honoré.

Puis, le 4 octobre 1869, Honoré, cultivateur de Ste-Croix, et son épouse Marcelline, vendent à Cyprien Boisvert père, aussi un cultivateur de Ste-Croix, une terre de 2 arpents de front sur 30 arpents de profondeur, située dans la concession de Julia Ville, dans la paroisse de St-Edouard de Lotbinière, portant le #45 de ladite concession; tenant au Nord aux continuations de la Rivière Bois-Clair, aboutissant au Sud aux terres non-concédées, joignant au Sud-Ouest au #44, de l'autre côté, au Nord-Est, au #46.

Les vendeurs se réservent le droit, pour eux, leurs descendants et leurs ayant droits, "la coupe et dépouille entière de tous bois, qui peuvent être complantés, sur un demi arpent de terre de front, sur ladite profondeur de 30 arpents." Ce demi arpent de front sera pris du côté Sud-Ouest, joignant la terre de Télesphore Martel, portant le #44. Il est intéressant de noter qu'il n'auront le droit de sortir le bois de cette terre qu'en hiver.

Prix de la vente: 232$, qui représente ce que Honoré doit encore sur le terrain et qui sera directement remis à Henry Gustave Joly, seigneur de Lotbinière. Honoré avait acheté cette terre par acte, passé devant le notaire C.A. Lemay de Lotbinière, le 15 novembre 1866. Depuis lors, Honoré avait payé 8$ sur le total de 240$ qu'il devait s'acquitter pour finir de payer cette terre. D'où le 232$ restant.

Marcelline renonce à tous droits sur la propriété pour elle et ses enfants.

1871:

Honoré a 35 ans lorsque naît sa fille Célina, le 21 janvier 1871, à Ste-Croix. Deux jours plus tard, Joseph Charest, un frère de Marcelline, sert de parrain à l'enfant, alors que Oliva Coulombe lui sert de marraine.

Recensement de 1871 pour la famille de Honoré Duval

Le recensement de 1871 confirme une fois de plus que la famille de Honoré habite le sous-district de Ste-Croix. On retrouve dans la maisonnée: Marguerite Duval (veuve, 75 ans), la mère de Honoré; Honoré (cultivateur, marié, 34 ans), Marcelline (mariée, 33 ans); les enfants de Marcelline et Honoré: Joseph (12 ans), Élise (10 ans), Thomas (9 ans), Octavie (5 ans), Ernest (3 ans), Elisa (2 ans), Célina (3 mois); enfin, Onésime (célibataire, cultivateur, 38 ans), le frère de Honoré.

Notons que la famille de Honoré vit à côté de chez les parents de Marcelline. Également autour d'eux, on trouve des Bourque et des Boisvert.

1872:

La petite Elisa, 3 ans, quitte ce monde le 13 septembre 1872. Elle est inhumée dans le cimetière de Ste-Croix.

1873-b Jeanne Duval (Honoré & Marcelline Charest)

1873:

Puis, le 17 janvier 1873, Marie Jeanne, mon arrière grand-mère, voit le jour. Baptisée le lendemain dans l'église de Ste-Croix, elle a pour parrain son oncle maternel, Egésippe Charest, et pour marraine, Stéphanie Beaudet, l'épouse d'Egésippe.

L'année suivante, le 8 juin, une autre petite fille s'ajoute à la famille. Il s'agit d'Adeline, qui est baptisée le lendemain dans l'église de Ste-Croix et qui a sa tante Adeline Charest pour marraine.

1875:

Le 18 février 1875, Honoré et Victor Byron se présentent devant le notaire Lemay pour enregistrer une entente. Honoré, cultivateur et fabricant de chaux, explique que Victor Byron, cultivateur et menuisier de Ste-Croix, a vendu à François Tailleur, cultivateur et aujourd'hui tanneur, aussi de Ste-Croix, devant le notaire Filteau, le 15 mai 1869, une terre de 2 arpents de front sur 20 arpents de profondeur, dans le 2e rang de Ste-Croix, bornée au Nord au chemin de front, au Sud à Magloire Blouin jadis, aujourd'hui à Joseph Laliberté, fils de Joseph; au Nord-Est à Honoré Duval; au Sud-Ouest à Victor Byron; avec la réserve que Byron se garde le droit d'enlever tout le bois qui s'y trouve, au rythme d'un arpent de haut sur toute la largeur (soit 2 arpents), au choix et dans la direction indiquée par Tailleur, afin de permettre à ce dernier de mettre en culture les parties défrichées. Il est entendu que Byron se réserve l'usage d'un chemin sur ladite terre pour sortir le bois, à la condition de ne rien abîmer.

Honoré explique encore que le 2 octobre 1873, toujours devant le notaire Filteau, Tailleur lui a vendu une terre de plus grande étendue de laquelle fait partie la parcelle exploitée par Byron. "Et attendu qu'il s'est élevé quelques difficultés entre ledit Sr Byron et ledit Sr Duval, relativement au bois sus réservé, ces derniers veulent régler toute cette affaire à l'amiable, dont convenu entre eux de ce qui suit:" 

1 - Byron pourra commencer à enlever le bois lui appartenant, à l'hiver 1876-1877, au Nord de la rivière Petit Sault, se dirigeant vers le Nord, en en prenant un demi arpent sur toute la largeur. De même l'hiver suivant et ainsi de suite. Quand il n'en restera plus au Nord, il pourra commencer au Sud de la rivière Petit Sault, gagnant vers le Sud, au rythme d'un quart d'arpent de profondeur sur toute la largeur.

2 - J'imagine que ces quantités sont un minimum, car il est précisé en 2 que Byron pourra, chaque hiver, enlever de plus grandes quantités que celles ci-dessus mentionnées.

3 - Byron n'est pas tenu de tout prendre. Juste ce qui fait son affaire. Souches, branches et fardoches pourront rester sur place.

4 - Honoré restera propriétaire du bois laissé sur place.

5 - Honoré a le droit de couper les branches mortes et les fardoches parmi le bois de Byron et les sortir.

6 - Honoré a le droit de prendre du bois debout pour faire sa part de clôture, si elle devient nécessaire, entre sa terre et celles appartenant à Byron et à Laliberté.

7 - Tout cet accord n'est valable que si Byron livre à Honoré une grange et étable en bois que Byron possède dans le rang 2 de Ste-Croix. Dès ce jour, Honoré a le droit de s'en servir, là où elle se trouve, et ce pour 2 ans. Pour ce faire, Honoré a droit à un chemin pour s'y rendre et en revenir. Au bout de 2 ans, Honoré devra enlever grange et étable à ses frais.

8 - Toute l'entente repose aussi à la condition que Byron remette 15$ à Honoré au premier novembre prochain. Ce dernier reçoit du premier un billet promissoire à cet effet.

9 - Byron pourra utiliser le chemin mentionné dans l'acte original, pour sortir son bois.

Le 21 septembre suivant, Honoré et Marcelline voient arriver des jumelles: Arthémise et Marie. Elles sont toutes deux baptisées le même jour, à Ste-Croix. Les parrain et marraine de la première sont Onésime Demers et Rosalie Masse. Ceux de la seconde sont: Pierre Legendre et Délima Charest, une tante maternelle de la petite.

 

De 40 à 50 ans:

Honoré a 40 ans lorsque meurt une des jumelles, Marie, le 14 novembre 1875. Elle est enterrée dans le cimetière de St-Flavien.

1876:

Le 26 août 1876, Honoré et son frère Onésime se présentent devant le notaire Joseph-Désiré Marcoux de Beauport, pour vendre le lot qu'ils possèdent en commun, à Adolphe Thivierge, cordonnier de Ste-Croix. Le lot est dans le premier rang de Ste-Croix, contenant environ 2 arpents et quart de front par 8 arpents de profondeur, borné au Sud en partie par le chemin royal et en partie par Joseph Demers; au Nord par le pied de la côte du fleuve St-Laurent; au Nord-Est par François Doré; au Sud-Ouest en partie par une route qui conduit au Fleuve et en partie par Balthasar Boisvert; avec maison, grange et autres bâtisses.

De plus, Honoré vend sont petit lopin, borné au Sud au chemin; au Nord-Est à l'acquéreur; au Nord-Ouest à la petite route menant au fleuve et au Sud-Est à un nommé Charest.

Le premier lot, les frères Duval l'ont acquis par acte de donation consenti par Pierre Duval (leur père), il y a environ 14 ans. Le 2e, Honoré l'a acheté de Joseph Demers il y a environ 18 ans.

L'acheteur doit s'acquitter de tout ce que doivent les frères Duval au domaine de la seigneurie, arrièrages compris. La vente est aussi faite pour la somme de 300$, répartie comme suit: 

1 - 50$ à Victorie Fradet, épouse séparée de biens de Pierre Dumontier, légataire universaire de feu Alexis Dumonville, étant la part revenant à Victorie Fradet, lors du partage des héritiers de Marguerite Mathurin, épouse de Dumonville. Ce 50$ est la moitié de la somme que devaient les deux frères Duval à Dumontier, par acte devant le notaire Guay, le 7 septembre 1864. Il y a de l'arrièrage sur cette dette et des intérêts non-payés, que l'acheteur promet de régler.

2 - 50$ à Louis Napoléon ?, notaire à ? de Lauzon, en sa qualité de procureur et légataire des héritiers de Marguerite Mathurin. L'acheteur paiera aussi l'arrièrage sur cette dette.

3 - 60$ à Adèle Audet, veuve de Louis Gaumond, de la part d'Onésime.

4 - 35$ à la veuve Gaumond de la part de Honoré.

Les 55$ et des poussières restants serviront à payer les divers arrièrages. Si après tout ça il en reste, l'acheteur le remettra au vendeur.

1877:

Honoré et Marcelline voient s'éteindre une autre de leurs filles, le 28 septembre 1877. La petite Célina n'a que 6 ans. On l'inhume à Ste-Croix.

1879:

Le 18 avril 1879, le petit Xavier voit le jour. Baptisé le lendemain dans l'église de Ste-Croix, il sera le bébé, le petit dernier. Honoré a alors 43 ans et Marcelline, 41 ans.

1879-s Marcelline Charest (Honoré Duval)

C'est alors que le couperet tombe. Marcelline, l'amie, le bras-droit de Honoré, la mère de ses enfants, décède le 28 novembre 1879, à l'âge de 42 ans. Elle est inhumé le 30, dans le cimetière de Ste-Croix. Comment se relève-t-on d'un tel coup du sort? Je l'ignore. D'autant que le bébé, Xavier, n'a que 7 mois...

1880:

Quoi qu'il en soit, la vie reprend sans doute son cours car, le 22 mars 1880, Honoré se retrouve une fois de plus devant le notaire de Ste-Croix. Cette fois, il est accompagné de son fils aîné, Joseph, qui héritera de sa grand-mère paternel. Ainsi, devant le notaire B. Garneau de Ste-Croix, Joseph, alors cultivateur dans la paroisse de St-Albert de Warwick, promet, aussitôt après le décès de sa grand-mère Marguerite Boisvert, de vendre à son père, Honoré, et à son oncle, Onésime, une terre située au 2e rang de Ste-Croix faisant 2 arpents de front sur 30 arpents de profondeur, borné au Nord aux terres du premier rang; au Sud à Joseph Croteau; au Nord-Est à Pierre Babin; au Sud-Ouest à Narcisse Augé; avec toutes les bâtisses.

Pour l'acquérir, Honoré et Onésime devront payer tous les arrièrages sur les cens, les rentes et autres droits seigneuriaux, ainsi que les taxes scolaires et municipales. De plus, ils devront remettre 100$ à Joseph, au rythme de 15$ par année, sans intérêt, dont le premier versement se fera le 29 septembre suivant. Il devront aussi payer 120$, argent dû par Marguerite, affectant la terre en question.

L'heure du dernier adieu pour la mère de Honoré ne tarde pas. En effet, elle s'éteint le 16 avril suivant. Je ne peux que m'interroger si les tensions qu'ont dû provoquer son legs à son petit-fils plutôt qu'à ses fils n'ont pas hâter son départ... 

Marguerite Boisvert, la mère de Honoré, née le 4 novembre 1795 à Ste-Croix, fut baptisée le lendemain. Etienne Boisvert, son grand-père paternel, et Geneviève Lemay, une tante maternelle, lui servirent de parrain et marraine. Elle semble avoir été l'aînée de la famille. À l'âge de 21 ans, elle épousa Louis Lemay, à Lotbinière, avec qui elle eut au moins 8 enfants. Elle a 31 ans lorsque meurt son mari, le 17 octobre 1827. Elle se retrouve seule pour élever ses enfants, dont le dernier n'a que 2 mois. La vie a dû devenir soudain très compliquée. D'autant que la mort frappe encore deux fois, cette année-là, pour Marguerite. D'abord, le 4 novembre, son fils Isaac, un an, succombe. Puis vient le tour du bébé, le 9 décembre. Les mois passent, les choses semblent se stabiliser. J'imagine que Marguerite reçoit de l'aide de sa famille... Elle va mieux, Marguerite. Suffisamment pour considérer se remarier. Ce qu'elle fait le 13 octobre 1829, à Lotbinière, avec Pierre Duval. Marguerite a alors 33 ans et Pierre en a 28. Ils auront ensemble 5 enfants, dont trois seulement survivront à l'enfance. Parmi ses descendants directs, elle laisse des Lemay, des Duval, des Hamel, des Demers... Et ce, un peu partout en Amérique du Nord.

Le 5 août 1880, Joseph, l'aîné de Honoré et Marcelline, alors à North Hatley dans le comté de Stanstead, au Québec, autorise Onésime Demers, de Ste-Croix, à vendre pour lui, à son père et à son oncle, la terre qu'il a hérité de sa grand-mère.

Le 22, Honoré se présente devant le notaire Garneau pour déclarer que sa mère est morte le 16 avril dernier et "que le Sr. Joseph Duval, petit-fils de la dite feue Marguerite Boisvert, se trouve par le testament solennel de cette dernière, reçu devant le dit notaire sous signé, et témoins," le 10 mai 1876, "sans légataire général et universel, et que l'immeuble provenant de la succession de la dite feue Dame Marguerite Boisvert consiste dans une terre située au deuxième rang de la dite paroisse Ste-Croix…"

1881:

Le 22 mars 1881, Honoré et Onésime se présentent devant le notaire Garneau pour déclarer qu'ils sont propriétaires de la terre du 2e rang de Ste-Croix, contenant environ 2 arpents de front par 28 arpents de profondeur, bornée au Nord aux terres du premier rang, au Sud à Joseph Croteau, au Nord-Est à Pierre Babin, au Sud-Ouest à Narcisse Augé. Cette terre est une partie du lot #221 du cadastre du comté de Lotbinière. Elle est grevée et affectée d'une rente annuelle et perpétuelle de 21 livres de 20 sous, représentant un capital de 350 livres de 20 sous chacune. Cette rente fut créée par acte et consentie par feu Louis Tancrail(?) et son épouse, alors cultivateur de Ste-Croix, à feu Archange Boisvert, alors cultivateur de St-Louis de Lotbinière, devant le notaire Couturier, le 17 juillet 1841. 

Bref, cette rente étant perpétuelle, Honoré et Onésime se voient forcés de continuer de la payer… au petit-fils de Boisvert, Joseph Ovide Frenette, un cultivateur de St-Louis de Lotbinière. Pour s'assurer du paiement, on hypothèque ladite terre.

Puis arrive le recensement de 1881, qui confirme que la famille de Honoré habite bien Ste-Croix, comté de Lotbinière. La maisonnée est composée de: Honoré, inscrit au recensement comme "Hanore Duvol", veuf, 45 ans, cultivateur; ses enfants: Joseph, 22 ans, cultivateur; Thomas, 19 ans, cultivateur; Ernest, 13 ans, fils de cultivateur; "Octavie", 15 ans; "Janne", 8 ans; Adeline, 7 ans; et Xavier, 2 ans. Je me demande ce qui est advenue d'Arthémise, une des deux jumelles née en 1875. Marie est décédée la même année, mais je n'ai jamais trouvé l'acte de sépulture d'Arthémise. Ni à Ste-Croix, ni à St-Flavien, ni à Lotbinière... Notons que Onésime, 49 ans, le frère de Honoré, habite aussi avec eux. Les voisins sont des Lemay.

1883:

Les recherches se compliquent par la suite, car Honoré émigre au États-Unis avec sa famille. Il est de passage à Ste-Croix, le 2 janvier 1883, devant le notaire Garneau. Honoré, journalier résidant à Roltau(?), reconnaît devoir à Jacques Delisle, ancien cultivateur demeurant à Ste-Croix, la somme de 42$, issue de 2 billets promissoires; l'un datant du 1 mai 1876 pour 15$ et l'autre, du 19 juin 1882, pour 26$ plus les intérêts. Pour garantir le paiement, on hypothèque la moitié de la terre que possède encore Honoré avec son frère Onésime dans le 2e rang de Ste-Croix (faisant partie du lot #221). Ce pauvre Honoré semble avoir dû de l'argent toute sa vie.

1884:

L'information n'est pas absolument certaine, mais il est possible que Joseph, l'aîné de Honoré et Marcelline, ait épousé Louise Bourie(?) à Hardwick, Massachusetts, le 10 avril 1884. Dans le document déniché, les parents de l'époux sont désignés comme Henry et Marceline. Quant on sait qu'aux États-Unis Honoré apparaît fréquemment comme Henry, on ne peut rejeter la possibilité. Ça reste toutefois à confirmer.

 

De 50 ans à... :

1887:

Le 3 avril 1887, à Ste-Croix, Onésime, le frère de Honoré, se présente devant le notaire Garneau pour faire rectifier une entrée dans le registre d'enregistrements des propriétés. Il est inscrit dans ledit registre que Honoré et lui possèdent tout le lot 221 du rang 2 de Ste-Croix, alors qu'ils en possèdent les ¾ Nord seulement.

Quelques jours plus tard, soit le 11, à Laconia, New Hampshire, Joseph, l'aîné de Honoré et Marcelline, autorise Alexandre Bourke, huissier de Ste-Croix, à donner quittance à Honoré et à Onésime pour la somme de 85$, représentant la balance du prix de vente de la terre qu'il leur a vendue par l'entremise d'Onésime Demers, le 15 août 1880.

Puis le 13, à Ste-Croix, Alexandre Bourke se présente devant le notaire Garneau, représentant Joseph Duval, un journalier de Laconia, New Hampshire, pour donner quittance à Honoré Duval, résidant à Gilbertville, Massachusetts, et Onésime Duval, journalier de Ste-Croix, pour la somme de 85$, représentant la balance du prix de vente sur le lot vendu le 15 août 1880 par l'entremise d'Onésime Demers.

Mariage Georges & Jeanne

1891:

Honoré a 55 ans lorsque sa fille Jeanne épouse Georges Filiault, à Laconia, New Hampshire, le 31 août 1891. Jeanne a alors 18 ans et Georges en a 23. Georges est un des nombreux enfants de Pierre Filiault et Marie Thibault de Ham Sud, au Québec. 

1893:

Honoré voit sa fille Adeline épouser Alphonse Dupont, à Laconia, New Hampshire, le 19 juin 1893. Alphonse est le fils de Georges Dupont et de Marie Blouin. 

1895:

Finalement, Honoré s'éteint à Laconia, le 23 mars 1895, à l'âge de 59 ans.

Après le décès rapide de son petit frère Napoléon, Honoré s'est retrouvé le cadet de la famille. Il ne semble pas l'avoir eu facile, bien qu'on ait voulu les avantager, son frère et lui. Entre autres, par des actes de donation. Il me paraît évident que ce cher Honoré n'avait pas le sens des affaires et qu'il a connu toute sa vie des ennuis financiers. Il avait davantage d'aptitudes pour accumuler les dettes que l'argent. Cela dit, il m'a semblé avoir été quelqu'un qui avait de l'ambition, cherchant sans cesse à améliorer son sort, à devenir, avec son frère, un grand propriétaire terrien. Mais les conditions n'étaient pas faciles avec tous ces cens et autres droits à remettre aux autorités des seigneuries. J'ai espoir tout de même que son exile aux État-Unis lui aura permis d'accumuler l'argent nécessaire pour éponger ses dettes.

 

Complément:

Je veux terminer en vous donnant ce que j'ai trouvé sur ce qui est arrivé à quelques-uns de ses enfants par la suite. Bien que l'information soit très fragmentaire.

Commençons par son fils Ernest, né en 1867. L'acte de décès déniché dit qu'il est mort le 14 janvier 1933 à Exeter, New Hampshire. Il précise aussi que Ernest est alors veuf, qu'il est mort d'une hémorragie suite à un accident d'automobile, à Epping, New Hampshire. Il est mort à l'hôpital d'Exeter.

Passons à sa fille Adeline, née en 1874. À première vue, il semble que Adeline et son mari, Alphonse Dupont, aient passé leur vie à Laconia, New Hampshire. Ensemble, ils ont eu au moins 8 enfants. Lors du recensement américain de 1920, la famille est toujours à Laconia.

J'en sais bien sûr davantage sur le sort de sa fille Jeanne, née en 1873, et de son mari Georges Filiault, puisqu'ils sont mes arrière grands-parents. Bien que pendant quelques années ils semblent vivre à la fois aux États-Unis et au Québec (le recensement américain de 1900 prouve qu'ils habitent alors Laconia), tous leurs enfants sont baptisés à Ham Sud. Georges deviendra un cultivateur prospère de Ham Sud. Il vivra jusqu'à l'âge vénérable de 85 ans, alors que Jeanne s'éteindra à l'âge de 80 ans. (voir le portrait consacré à Georges Filiault pour plus de détails).

J'ai également quelques information sur ce qu'est devenu Xavier, le dernier né de Marcelline et Honoré, qui vit le jour en 1879. D'abord, mentionnons qu'il a changé de nom, devenant du coup Philippe (Philip) Duval. Le 19 décembre 1905, à l'âge de 26 ans, il épouse Olga L. Webster, 19 ans, à Laconia. Elle est la fille de Frank Webster et de Helen I. Kelley. Ensemble, ils ont au moins 5 enfants: Henry, Vina (Lavina), Alphonse, Emma et Maurice. Olga décède en 1937. Lors du recensement américain de 1940, Xavier-Philip et sa famille habitent toujours Laconia, New Hampshire. Xavier semble avoir passé sa vie à Laconia à travailler pour les "water works". En tout cas, il y est déjà lors du recensement de 1910 et il y est encore en 1940. Mentionnons que son fils Alphonse y travaille aussi en 1940.

 

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